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Aujourd’hui ressemble à Hier !
Aujourd’hui ressemble à Hier !
Lorsque le Président Abdelaziz Bouteflika est arrivé en 1999 au Pouvoir, il a continué sur la lancée de ses prédécesseurs en encourageant les étrangers à venir en Algérie et y investir…l’objectif principal de cette politique, durant cette période, est le peu de ressources financières dans le Trésor Public et les faibles revenus résultant des prix du pétrole qui se trouvaient, alors, au plus bas !
Parmi les plus importantes démarches pratiques de cette politique, la loi sur les Hydrocarbures passée par Bouteflika en dehors du cadre parlementaire pour éviter tout amendement ! Une loi qui a fait couler beaucoup d’encre notamment en ce qui concerne l’indépendance nationale ! Pour rappel, le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, ayant une formation militaire qui le prédispose à ne pas « vouloir » se mêler de la politique, avait catégoriquement refusé la loi ! Mais Bouteflika avait choisi le siège de la Centrale Syndicale, qui était à cette époque l’ennemi juré de ce genre de loi, pour dire qu’il l’avait promulguée « j’ai signé la loi et je suis venu vous mettre devant le fait accompli…le plus drôle c’est que les Sidi Said et autres dirigeants de la Centrale avaient applaudi l’annonce !
Une année après la promulgation de la Loi, elle a été abrogée aussi rapidement et facilement qu’elle a été imposée ! La seule et unique explication de cet acte est que la hausse vertigineuse des prix du pétrole avait libérée l’Algérie et son Trésor Public de la situation gênante dans laquelle il se trouvait ! Donc inutile de s’encombrer de cette Loi qui n’a plus de raison d’exister ! Est il logique qu’un pays comme l’Algérie soit aussi…lunatique ?!
Par la suite, ils sont revenus sur toutes les démarches visant à encourager l’investissement étranger et le résultat : les délégations d’Hommes d’affaires qui se rendaient en Algérie ont arrêté de venir avant que quelques investisseurs présents en Algérie ne commencent à penser à quitter l’Algérie…et certains ont quitté le pays !
A présent tout le monde est convaincu que la flambée des prix du pétrole était maladive et n’était, par conséquent, pas bénéfique, et ne pouvait, ainsi, pas continuer et perdurer ! Les conséquences ne se sont pas fait attendre…en quelques mois nous avons perdu tout ce que nous avions gagné pendant des années, ce qui signifie que nous allons devenir des mendiants ! Revenons en arrière en 1999 ou 2000 lors d’un de ses discours « virulents », comme il en faisait à cette époque là, Bouteflika n’a pas hésité à hurler « je mendie » ! Aujourd’hui ressemble tellement à hier…n’est ce pas ?
