La silicose
c est une maladie dangereuse par elle- même et par ses fréquentes complications.
Plus la concentration de la silice dans la poussière inhalée est grande et la durée d exposition est longue. Plus l atteinte par la maladie est importante.
Il n existe aucun traitement propre à cette maladie. Elle continue à évoluer malgré l arrêt de l exposition à la poussière. Elle peut se stabiliser mais ne régresse jamais.
Les signes de la maladie sont faits essentiellement d une toux et de crachats. Avec l évolution apparait une difficulté respiratoire et le malade ressent de la fatigue à l effort ensuite une insuffisance cardiaque dont l’évolution se fait vers la phase terminale sans aucune possibilité de guérison. Des complications comme la tuberculose et le pneumothorax etc.…. Aggravent l’évolution de la maladie.
C est quoi la silice ?
La silice est un minéral très répondu dans la nature. Elle représente 75% de l écorce terrestre et se trouve dans la composition de la majorité des roches et des minéraux utilisés dans plusieurs secteurs industriels.
LES PRINCIPALES PROFESSIONS QUI EXPOSENT AU RISQUE DE LA SILICOSE ?
1-Métallurgie.
2-Travaux dans les mines et les carrières
3-Fabrication de céramique
4-Secteur du bâtiment et des travaux publics. Sablage de façades. Tronçonnage de matériaux de construction.
5-industrie du verre, cristal, prothésistes dentaires, chimie………
[FONT="]Pendant longtemps, on pensait que la silicose, maladie due à l'inhalation prolongée de poussières de silice s'accumulant dans les poumons, n'affectait que les travailleurs dans les mines. Au jour d'aujourd'hui de nombreux cas sont apparus dans des activités aussi diverses que variées. Contrairement à ce que l'on pensait, tous les travailleurs qui ont été ou sont au contact de la silice développent les mêmes symptômes que les mineurs.
A partir du témoignage un[/FONT] prothésiste dentaire[FONT="] nous avons tout d'abord identifié la source de danger (silice) et la situation dangereuse (opérateur au contact des poussières de silice), les évènements déclencheurs (meulage) et renforçateur (pas de port d'EPI), le flux de danger (inhalation de poussières de silice) et la cible (poumons de l'opérateur).
Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la silice : ses différentes formes, ses propriétés physico-chimiques et toxicologiques et les sources d'exposition (métiers à risque). Celle-ci est à l'origine d'une maladie appelée pneumoconiose dont nous verrons les symptômes, l'évolution, les différents diagnostics et traitements.
Nous évaluerons par la suite le risque lié à cette dernière en déterminant la probabilité et la gravité à l'aide des statistiques, puis nous envisagerons les mesures à mettre en place pour éliminer ou réduire ce risque en fonction des différentes activités professionnelles que nous verrons à travers un exemple.[/FONT]
Traitement.
il n existe aucun traitement qui permet la guérison de la silicose .il n est possible de traiter, et souvent de façon symptomatique, que ses complications.
Donc l’unique traitement est la prévention
[FONT="]moyens de prévention de la silicose[/FONT]
[FONT="]1. [/FONT][FONT="]Prévision[/FONT]
[FONT="]2. [/FONT][FONT="]Prévention[/FONT]
[FONT="]3. [/FONT][FONT="]Dispositifs de captage [/FONT]
[FONT="]4. [/FONT][FONT="]Cabines ventilées [/FONT]
[FONT="]5. [/FONT][FONT="]La formation[/FONT]
[FONT="]6. [/FONT][FONT="]Protection[/FONT]
[FONT="]7. [/FONT][FONT="]Limitation[/FONT]
Attention maladie fatale. batna"plus de 60 tailleurs de pierre sont décédés, dont le plus jeune est âgé de 21 ans"
[FONT="]50% des tailleurs de pierre exerçant dans la région d'Arris sont atteints de silicose[/FONT]
La silicose dans les zones montagneuses des Aurès, Batna : Apparition de nouveaux cas et traitement des malades à domicile.
Dans le but de gagner de l’argent et de nourrir leurs familles, plusieurs centaines de jeunes et de moins jeunes, dont l’âge varie entre 17 ans et 45 ans, originaires de la profonde région des Aurès, allant d’Arris, à T’kout, en passant par Ghassira et Kimel, sont devenus par la force des choses des tailleurs de pierres qui offrent leurs services pour la réalisation de constructions un peu partout à travers les divers espaces du pays. Sur les bases d’une enquête menée il y a peu temps de cela par des services spécialisés de la wilaya de Batna et un bilan officiel bien détaillé, pas moins de 500 tailleurs de pierres originaires des zones montagneuses des Aurès activaient dans 26 wilayas dont Alger, Sétif, Oran, Constantine, BéjaÏa, Tizi-Ouzou, Annaba, Tiaret, Blida et Sidi-Bel-Abbès, entre autres. Tout cela peut paraître normal mais le problème qui se pose est relatif au fait que bon nombre de ces jeunes souffrent plus ou moins de la maladie de la silicose due à l’inhalation prolongée de poussière de silicate. Au moins une trentaine d’entre eux, atteints de silicose, sont morts en l’espace des quelques années écoulées. Et plusieurs dizaines d’autres ont eu des complications respiratoires. Ces malheureux évènements ont été durement vécus, la presse en a fait écho et l’alerte a été actionnée. Des équipes médicales, se sont penchées sérieusement sur le sujet et une commission de dépistage de la silicose a été installée dès juillet 2008 avec en relief des actions de sensibilisation relative à la pratique du métier dangereux de tailleur de pierre dont le port de masques de protection et l’utilisation d’outils adaptés. Travaillant à l‘aide de tronçonneuse et sans aucune protection, les tailleurs de pierres exercent au noir, sans assurance et sans aucune prise en charge en cas d’accident ou d’atteinte de maladies. Ils sont sollicités pour effectuer un travail mais lorsqu’ils tombent gravement malades des suites de complications respiratoires, ils se réfugient dans un coin attendant une éventuelle prise en charge les services spécialisés de la santé publique. Pas moins de 10 cas silicotiques ont récemment bénéficié de l’oxygénothérapie à domicile nécessitant l’usage de 9 extracteurs et de 10 obus d’oxygène. Ce qui est surtout à mettre en évidence, c’est le fait que le cercle des montagneux des Aurès, touchées par la silicose s’est élargi pour concerner une autre localité à savoir Tabendourt dans la commune de Tighinamine, à plus d’une centaine de kilomètres au sud de Batna-ville.