Les hémorroïdes
Les hémorroïdes sont des veines dilatées qui se forment dans l’anus ou le rectum. Il est normal que les veines de la région anale se gonflent légèrement au moment de la défécation. Mais contrairement aux veines normales, les hémorroïdes restent dilatées en permanence .
Environ 1 adulte sur 2 âgé de plus de 50 ans est atteint d’hémorroïdes. La constipation, la grossesse et la perte de tonus des tissus avec l’âge en sont les principales causes. Chez les femmes enceintes, les symptômes d’hémorroïdes disparaissent généralement après l’accouchement.
Les symptômes sont occasionnels et facilement reconnaissables : des démangeaisons près de l’anus, un inconfort en position assise et des saignements lorsqu’on va à la selle. Habituellement, une crise d’hémorroïdes dure quelques jours, puis les symptômes se résorbent.
La plupart des personnes qui souffrent d’hémorroïdes parviennent à soulager leurs symptômes avec divers soins maison et, au besoin, des médicaments offerts en vente libre. Il arrive cependant que des hémorroïdes génèrent des douleurs persistantes ou un inconfort presque permanent. Dans ces cas, un traitement médical peut être envisagé.
Types d’hémorroïdes
On distingue 2 types d’hémorroïdes :
Les hémorroïdes externes apparaissent sous la peau à l’orifice de l’anus. Elles peuvent causer une enflure dans la région. Elles sont plus sensibles que les hémorroïdes internes, car il y a plus de fibres nerveuses sensitives dans cette région. De plus, le risque qu’un caillot de sang se forme dans une veine dilatée est plus grand que pour les hémorroïdes internes .
Les hémorroïdes internes se forment dans l’anus ou la partie inférieure du rectum. Elles forment une petite protubérance . On les classifie selon leur stade d’évolution. Elles tendent à progresser d’un degré à l’autre si rien n’est fait pour en freiner l’évolution.
- Premier degré. L’hémorroïde demeure à l’intérieur de l’anus.
- Deuxième degré. L’hémorroïde sort de l’anus au moment de la défécation, et revient en position normale à l’arrêt de l’effort.
- Troisième degré. L’hémorroïde doit être replacée délicatement avec les doigts après la défécation.
- Quatrième degré. L’hémorroïde ne peut être replacée à l’intérieur de l’anus.
Complications possibles
Lorsque l’inconfort ou la légère douleur se transforme en douleur intense, c’est habituellement le signe qu’un caillot de sang s’est formé dans une hémorroïde. Il s’agit d’une thrombose hémorroïdaire, douloureuse, mais sans danger. Les symptômes disparaissent normalement en l’espace de 1 ou 2 semaines, à l’aide d’analgésiques et de laxatifs émollients, qui ramollissent les selles. Après la résorption du caillot, il peut se former une petite enflure non douloureuse à l’anus, appelée marisque (seulement en cas d’hémorroïdes externes).
Dans de rares cas, une ulcération (plaie qui tend à s’étendre) peut apparaître. Il peut aussi arriver qu’une perte de sang importante provoque de l’anémie.
Quand consulter
Il est recommandé de consulter un médecin sans tarder en cas de saignement anal, même s’il est peu intense. Ce symptôme peut être le signe d’un autre type d’affection de la région anale ou d’un problème de santé plus grave.
Symptômes des hémorroïdes
Sensation de brûlure, de démangeaison ou d'inconfort dans la région anale.
Saignement et légère douleur au moment de la défécation.
Sensation que l'intérieur du rectum est enflé.
Suintement de mucus par l’anus.
Sortie par l’anus de protubérances sensibles (seulement dans le cas d’hémorroïdes internes du 2e, 3e ou 4e degré).
Personnes à risque
Les personnes dont un proche parent souffre d’hémorroïdes.
Les femmes enceintes.
Les femmes qui ont donné naissance par accouchement vaginal.
Les personnes atteintes d’une cirrhose du foie.
Facteurs de risque
Souffrir de constipation ou de diarrhée de façon régulière.
Souffrir d’obésité.
Rester assis longtemps sur le siège de toilette.
Être appelé à soulever fréquemment des objets lourds.
Pratiquer le coït anal.
Prévention des hémorroïdes
Mesures préventives de base
Alimentation
Augmenter graduellement la quantité de fibres dans son alimentation. Il s’agit de la meilleure prévention possible. Les fruits et les légumes, les céréales et les pains de grains entiers sont d’excellentes sources de fibres. Il est préférable de les intégrer graduellement à l’alimentation. Les fibres ramollissent les selles et augmentent leur volume, ce qui facilite leur expulsion en douceur.
Remarque. Il faut être patient : l’amélioration se produit en quelques semaines.
Boire suffisamment d’eau et d’autres liquides durant le jour.
Prendre le temps de manger le matin. L’intestin a le réflexe de se vider après les repas, surtout après le petit-déjeuner.
Exercice physique régulier
Une vingtaine de minutes de marche par jour à bonne allure permettent de stimuler le transit intestinal.
Ne pas rester assis de longues heures. Si l’on ne peut faire autrement, se lever à l’occasion, pour 1 ou 2 minutes.
Hygiène intestinale
Aller à la selle régulièrement. Ne pas retarder le moment de déféquer si le besoin se fait sentir. Plus on attend, plus les selles deviennent sèches et dures. Au moment de la défécation, éviter de forcer en retenant son souffle.
Ne pas rester assis sur le siège de la toilette plus longtemps qu'il ne le faut (éviter d'y lire). Dans cette position, les muscles de l’anus sont relâchés, entraînant un afflux de sang.
Mesures pour prévenir les récidives
Si nécessaire, prendre des suppléments de fibres, comme le psyllium (Metamucil®, Fibropur®, Prodiem®, etc.) ou d’autres types de fibres (Fibramax®). On les trouve en vente libre en pharmacie. Ils peuvent être pris à long terme sans problème. S’assurer de boire beaucoup afin d’éviter l’obstruction du tube digestif.
Éviter de prendre d’autres types de laxatifs que les suppléments de fibres
Les hémorroïdes sont des veines dilatées qui se forment dans l’anus ou le rectum. Il est normal que les veines de la région anale se gonflent légèrement au moment de la défécation. Mais contrairement aux veines normales, les hémorroïdes restent dilatées en permanence .
Environ 1 adulte sur 2 âgé de plus de 50 ans est atteint d’hémorroïdes. La constipation, la grossesse et la perte de tonus des tissus avec l’âge en sont les principales causes. Chez les femmes enceintes, les symptômes d’hémorroïdes disparaissent généralement après l’accouchement.
Les symptômes sont occasionnels et facilement reconnaissables : des démangeaisons près de l’anus, un inconfort en position assise et des saignements lorsqu’on va à la selle. Habituellement, une crise d’hémorroïdes dure quelques jours, puis les symptômes se résorbent.
La plupart des personnes qui souffrent d’hémorroïdes parviennent à soulager leurs symptômes avec divers soins maison et, au besoin, des médicaments offerts en vente libre. Il arrive cependant que des hémorroïdes génèrent des douleurs persistantes ou un inconfort presque permanent. Dans ces cas, un traitement médical peut être envisagé.
Types d’hémorroïdes
On distingue 2 types d’hémorroïdes :
Les hémorroïdes externes apparaissent sous la peau à l’orifice de l’anus. Elles peuvent causer une enflure dans la région. Elles sont plus sensibles que les hémorroïdes internes, car il y a plus de fibres nerveuses sensitives dans cette région. De plus, le risque qu’un caillot de sang se forme dans une veine dilatée est plus grand que pour les hémorroïdes internes .
Les hémorroïdes internes se forment dans l’anus ou la partie inférieure du rectum. Elles forment une petite protubérance . On les classifie selon leur stade d’évolution. Elles tendent à progresser d’un degré à l’autre si rien n’est fait pour en freiner l’évolution.
- Premier degré. L’hémorroïde demeure à l’intérieur de l’anus.
- Deuxième degré. L’hémorroïde sort de l’anus au moment de la défécation, et revient en position normale à l’arrêt de l’effort.
- Troisième degré. L’hémorroïde doit être replacée délicatement avec les doigts après la défécation.
- Quatrième degré. L’hémorroïde ne peut être replacée à l’intérieur de l’anus.
Complications possibles
Lorsque l’inconfort ou la légère douleur se transforme en douleur intense, c’est habituellement le signe qu’un caillot de sang s’est formé dans une hémorroïde. Il s’agit d’une thrombose hémorroïdaire, douloureuse, mais sans danger. Les symptômes disparaissent normalement en l’espace de 1 ou 2 semaines, à l’aide d’analgésiques et de laxatifs émollients, qui ramollissent les selles. Après la résorption du caillot, il peut se former une petite enflure non douloureuse à l’anus, appelée marisque (seulement en cas d’hémorroïdes externes).
Dans de rares cas, une ulcération (plaie qui tend à s’étendre) peut apparaître. Il peut aussi arriver qu’une perte de sang importante provoque de l’anémie.
Quand consulter
Il est recommandé de consulter un médecin sans tarder en cas de saignement anal, même s’il est peu intense. Ce symptôme peut être le signe d’un autre type d’affection de la région anale ou d’un problème de santé plus grave.
Symptômes des hémorroïdes
Sensation de brûlure, de démangeaison ou d'inconfort dans la région anale.
Saignement et légère douleur au moment de la défécation.
Sensation que l'intérieur du rectum est enflé.
Suintement de mucus par l’anus.
Sortie par l’anus de protubérances sensibles (seulement dans le cas d’hémorroïdes internes du 2e, 3e ou 4e degré).
Personnes à risque
Les personnes dont un proche parent souffre d’hémorroïdes.
Les femmes enceintes.
Les femmes qui ont donné naissance par accouchement vaginal.
Les personnes atteintes d’une cirrhose du foie.
Facteurs de risque
Souffrir de constipation ou de diarrhée de façon régulière.
Souffrir d’obésité.
Rester assis longtemps sur le siège de toilette.
Être appelé à soulever fréquemment des objets lourds.
Pratiquer le coït anal.
Prévention des hémorroïdes
Mesures préventives de base
Alimentation
Augmenter graduellement la quantité de fibres dans son alimentation. Il s’agit de la meilleure prévention possible. Les fruits et les légumes, les céréales et les pains de grains entiers sont d’excellentes sources de fibres. Il est préférable de les intégrer graduellement à l’alimentation. Les fibres ramollissent les selles et augmentent leur volume, ce qui facilite leur expulsion en douceur.
Remarque. Il faut être patient : l’amélioration se produit en quelques semaines.
Boire suffisamment d’eau et d’autres liquides durant le jour.
Prendre le temps de manger le matin. L’intestin a le réflexe de se vider après les repas, surtout après le petit-déjeuner.
Exercice physique régulier
Une vingtaine de minutes de marche par jour à bonne allure permettent de stimuler le transit intestinal.
Ne pas rester assis de longues heures. Si l’on ne peut faire autrement, se lever à l’occasion, pour 1 ou 2 minutes.
Hygiène intestinale
Aller à la selle régulièrement. Ne pas retarder le moment de déféquer si le besoin se fait sentir. Plus on attend, plus les selles deviennent sèches et dures. Au moment de la défécation, éviter de forcer en retenant son souffle.
Ne pas rester assis sur le siège de la toilette plus longtemps qu'il ne le faut (éviter d'y lire). Dans cette position, les muscles de l’anus sont relâchés, entraînant un afflux de sang.
Mesures pour prévenir les récidives
Si nécessaire, prendre des suppléments de fibres, comme le psyllium (Metamucil®, Fibropur®, Prodiem®, etc.) ou d’autres types de fibres (Fibramax®). On les trouve en vente libre en pharmacie. Ils peuvent être pris à long terme sans problème. S’assurer de boire beaucoup afin d’éviter l’obstruction du tube digestif.
Éviter de prendre d’autres types de laxatifs que les suppléments de fibres
آخر تعديل: