[FONT="]SIX MILLIONS DE MORTS " JUIFS
[/FONT][FONT="]LE SONT-ILS RÉELEMENT
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[FONT="]L'affaire des Einsatzgruppen donne un aperçu révélateur des méthodes des procès de Nuremberg et de l'invention du mythe des Six Millions. Un autre élément nous est fourni par le procès d'Oswald Pohl en 1948, très important parce qu'il concerne directement l'administration du système des camps de concentration. Jusqu'en 1934, date à laquelle Himmler demanda son transfert à la SS, Pohl avait été l'officier payeur principal de la Marine de Guerre Allemande. Il fut pendant onze ans le grand directeur de l'administration de toute la SS comme chef du Service Economique et Administratif de la SS qui dut s'occuper après 1941 de la productivité industrielle des camps de concentration. Le comble de l'hypocrisie fut atteint lors de ce procès quand le représentant du Ministère Public dit à Pohl que "si l'Allemagne s'était contentée de faire partir les Juifs hors de son territoire, de leur refuser la nationalité allemande, de les exclure des emplois publics ou de n'importe quelle autre réglementation intérieure semblable, aucune autre nation n'aurait protesté." Alors qu'en réalité, l'Allemagne fut abreuvée d'insultes et dut supporter des sanctions économiques précisément à cause de ces mesures intérieures contre les Juifs qui furent certainement aussi une cause principale de la guerre des démocraties contre l'Allemagne .[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Oswald Pohl était une personne extrêmement sensible et intellectuelle qui fut réduit à l'état de loque humaine pendant l'instruction de son procès. Comme le fit remarquer le sénateur McCarthy, Pohl avait signé des pièces à conviction après avoir été durement torturé; il avait fait notamment de faux aveux qu'il avait vu une chambre à gaz à Auschwitz au cours de l'été de 1944. Pendant le procès, le Ministère Public s'acharna sur ce chef d'accusation, mais Pohl repoussa cette accusation avec succès. Le Ministère Public voulait présenter cet homme abattu comme un véritable monstre à face humaine, ce qui était exactement le contraire de ce que témoignaient ceux qui le connaissaient. Un témoignage de ce genre fut fait par Heinrich Hoepker, un antinazi, ami de la femme de Pohl, qui rencontra fréquemment ce dernier entre 1942 et 1945. Hoepker constata que Pohl était une personne d'un caractère extrêmement serein et aux manières douces. Au cours d'une visite chez Pohl au printemps de 1944, Hoepker put voir des détenus d'un camp de concentration qui travaillaient en dehors du camp. Il constata que ces prisonniers travaillaient sans se presser et dans une ambiance détendue sans être harcelés par leurs gardiens. Hoepker déclara que Pohl n'avait pas un état d'esprit émotif à l'égard des Juifs et qu'il ne trouvait rien à redire à ce que sa femme reçoive chez eux son amie juive Annemarie Jacques. Au début de 1945, Hoepker était parfaitement convaincu que l'administrateur des camps de concentration accomplissait sa tâche d'une manière humaine, consciencieuse et dévouée, et il fut étonné des accusations lancées plus tard en 1945 contre Pohl et ses collègues. Madame Pohl constata que son mari garda sa sérénité jusqu'en mars 1945, quand il visita le camp de Bergen-Belsen pendant une épidémie de typhus. Jusqu'alors, ce camp avait été un modèle d'ordre et de propreté, mais la chaos régnant en Allemagne vers la fin de la guerre avait des conséquences désastreuses pour les détenus de ce camp. Pohl, incapable de remédier à ces conditions étant donné les circonstances désespérées de cette phase finale de la guerre, fut profondément ému par cette visite, et selon le témoignage de sa femme, il ne retrouva plus le calme et le sang-froid qui le caractérisaient auparavant. Le Dr. Alfred Seidl, juriste respecté de tous, qui fut le principal avocat de la défense lors des procès de Nuremberg, se consacra à sa tâche avec passion pour obtenir l'acquittement de Pohl. Seidl avait été un ami personnel de l'accusé pendant plusieurs années et il était parfaitement convaincu de son innocence: on accusait Pohl d'avoir établi le plan du génocide des Juifs. La condamnation de Pohl par le Tribunal des Alliés ne modifia en rien l'opinion de Seidl. Il déclara que le Ministère Public n'avait pas réussi à présenter une seule preuve testimoniale valable contre Pohl. Un des témoignages à décharge les, plus éloquents pour Oswald Pohl fut présenté par le lieutenant-colonel SS Kurt Schmidt-Klevenow, officier de justice du Service Economique et Administratif de la SS, dans sa déclaration sur l'honneur du 8 août 1947. Cette déclaration fut omise à dessein dans les documents publiés sous le titre de Procès des Criminels de Guerre devant les Tribunaux Militaires de Nuremberg 1946-1949. Schmidt-Klevenow signalait que Pohl avait soutenu à fond le juge , Konrad Morgen de la Direction Générale de la Police, Judiciaire du Reich qui avait pour tâche de faire des enquêtes sur les irrégularités qui se commettaient dans les camps de concentration. Nous reviendrons plus loin sur un cas pour lequel Pohl approuvait la peine de mort, prononcée contre Koch, commandant d'un camp de concentration, accusé par un tribunal de la SS d'avoir mal administré son camp. Schmidt-Klevenow expliqua que Pohl avait contribué à ce que les chefs des polices locales participent à la juridiction des camps de concentration, et il intervint personnellement pour assurer une discipline sévère du personnel des camps. Bref, les témoignages présentés au procès de Pohl montrent que ce procès ne fut rien d'autre que la diffamation préméditée d'un homme intègre pour soutenir la légende -- créée dans un but de propagande -- du génocide des Juifs dans les camps de concentration qu'il administrait.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Les témoignages falsifiés à Nuremberg, y compris les dépositions extravagantes à l'appui du mythe des Six Millions, furent faits invariablement sous la contrainte par d'anciens officiers allemands, par des tortures cruelles comme dans les cas cités plus haut, ou parce qu'on leur promis des peines réduites s'ils parlaient dans le sens voulu, comme le fit le général SS von dem Bach-Zelewski. On le menaça de la peine capitale, parce qu'il commandait une brigade de Russes Blancs de la SS qui réprimèrent la révolte des partisans polonais à Varsovie en août 1944. Il était donc disposé à être "coopératif". La déposition de Bach-Zelewski constitua la base des preuves testimoniales contre le Reichsführer SS Heinrich Himmler lors du grand procès de Nuremberg (Procès des Grands Criminels de Guerre, Vol. lV, pp.29, 36). En mars 1941 à la veille de l'invasion de l'Union Soviétique, Himmler organisa une conférence des principaux chefs SS dans son château de Wewelsburg. Bach-Zelewski, expert de la guerre des partisans, y assistait. Dans sa déposition à Nuremberg, il décrivit comment Himmler parla en termes pompeux de la liquidation des peuples d'Europe Orientale, mais Goering, au banc des accusés, ne mâcha pas ses mots pour l'accuser de faux témoignage. Une accusation particulièrement outrageuse de Bach-Zelewski était que Himmler avait déclaré qu'un des buts de la campagne de Russie était de "décimer 30 millions de Slaves". En réalité, comme le déclara son Chef d'Etat-Major, Himmler dit que la guerre de Russie causerait sûrement des millions de victimes (Manvell & Frankl, ibid, p.117). Autre mensonge impudent de Bach-Zelewski: il déclara que Himmler assista personnellement à l'exécution de 100 Juifs par un Einsatzkommando à Minsk et que ce spectacle l'impressionna tellement qu'il faillit s'évanouir. On sait pourtant que Himmler était ce jour-là à son quartier général de Shitomir en Ukraine, où il tenait une conférence (cf. K. Vowinckel, Die Wehrmacht im Kampf, Vol. 4, p.275).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Les auteurs se basent beaucoup sur le témoignage de Bach-Zelewski dans tous les livres sur Himmler, particulièrement Willi Frischauer dans son livre Himmler: Evil Genius of The Third Reich (Londres, 1953, p. 148 ff.). Pourtant Bach-Zelewski rétracta publiquement devant un Tribunal d'Allemagne Occidentale, en avril 1959 ses dépositions à Nuremberg. Il reconnut qu'elles ne correspondaient nullement à la réalité et qu'il les avait faites pour des raisons de convenance et pour ne pas être exécuté. Ce tribunal allemand accepta sa rétractation après en avoir délibéré attentivement. Inutile de dire que ce que Veale appelle le "Rideau de Fer du Silence Discret" fut descendu immédiatement pour camoufler ce désaveu qui n'a pas influencé le moins du monde les auteurs des livres propageant le mythe des Six Millions, et l'on continue à prendre pour argent comptant le témoignage de Bach-Zelewski sur Himmler. Ironie des choses, c'est un antinazi, Felix Kersten, médecin personnel et masseur de Himmler, qui nous dit la vérité sur le Reichsführer SS. Etant donné son opposition au régime nazi, Kersten est enclin à soutenir la légende que l'internement des Juifs signifiait leur extermination, mais comme il connut très bien Himmler personnellement, il ne peut pas s'empêcher de dire la vérité sur lui, et dans son livre Memoirs 1940-1945 (Londres, 1956, p.119 ff.), il affirme positivement que Heinrich Himmler ne préconisait pas la liquidation des Juifs, mais approuvait et favorisait leur émigration outre-mer. Il ne met pas non plus Hitler en cause. Cependant, la crédibilité de son histoire antinazie s'évanouit quand il déclare, recherchant un croquemitaine de rechange, que le Dr. Goebbels fut réellement celui qui préconisa l'"extermination". Allégation absurde puisque Goebbels s'intéressait encore au projet de Madagascar après qu'il eut été classé temporairement par le Ministère des Affaires Etrangères d'Allemagne, comme nous l'avons montré plus haut.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Nous avons parlé aussi des milliers de "déclarations sur l'honneur par écrit" mensongères acceptées par le Tribunal de Nuremberg sans vérifier l'authenticité de leur contenu et sans identifier les personnes qui les avaient signées. Ces dépositions sur la foi d'autrui, souvent très bizarres, furent acceptées comme "preuves testimoniales" dès qu'elles portaient la signature requise.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Une déclaration sur l'honneur typique servant de témoignage à charge, contestée par la défense au Procès des Camps de Concentration de 1947, fut celle de Alois Hoellriegel qui faisait partie du personnel du camp de Mauthausen en Autriche. La défense prouva que cette déclaration sur l'honneur avait été forgée pendant que Hoellriegel était soumis à la torture; elle avait déjà été utilisée pour assurer la condamnation du général SS Ernst Kaltenbrunner en 1946. Selon cette déclaration, une liquidation massive de détenus dans des chambres à gaz avait eu lieu à Mauthausen et Hoellriegel avait vu que Kaltenbrunner (le chef SS le plus élevé en grade après Himmler) y avait participé.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Au moment du Procès des Camps de Concentration (le procès de Pohl), un an après, il était devenu impossible d'admettre cette absurdité quand on la présenta de nouveau au tribunal. La défense démontra non seulement que cette déclaration sur l'honneur avait été falsifiée, mais aussi que tous les décès à Mauthausen étaient contrôlés systématiquement par la police locale. Ces décès étaient notés dans un registre du camp, et l'accusation fut très embarrassée quand ce registre fut présenté par la défense comme preuve à décharge. Ce registre était un des rares qui n'avaient pas été détruits. La défense obtint aussi de nombreuses déclarations d'anciens détenus de Mauthausen (camp destiné principalement aux criminels) affirmant qu'on y était traité humainement et conformément aux règlements .[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Il n'y a pas de témoignage plus éloquent de la tragédie et de la tyrannie du procès de Nuremberg que la réaction d'étonnement pathétique ou d'incrédulité outragée des accusés en entendant les inculpations grotesques dont ils devaient se justifier. C'est ce qui apparaît dans la déposition du général SS Heinz Fanslau qui visita la plupart des camps de concentration pendant la dernière phase de la guerre. Bien que faisant partie des unités combattantes de la Waffen-SS, Fanslau s'était préoccupé des conditions qui régnaient dans les camps de concentration et il fut pour les Alliés une proie de choix devant leur permettre de prouver qu'il y avait eu entente criminelle en vue d'exterminer les Juifs. On prétendit qu'il avait dû être impliqué à fond dans cette entreprise d'extermination étant donné ses nombreux contacts avec les commandants des camps de concentration. Quand on sut qu'il allait être jugé, des centaines d'anciens détenus des camps qu'il avait visités firent des dépositions en sa faveur. Après avoir lu l'acte d'accusation du personnel des camps de concentration au Procès de Nuremberg No 4 du 6 mai 1947, Fanslau manifesta son incrédulité en ces termes: "Cela ne peut pas être possible car j'aurais dû aussi en avoir eu connaissance". Il faut attirer l'attention du lecteur sur le fait que, pendant tous les procès de Nuremberg, les dirigeants allemands au banc des accusés ne crurent jamais un seul instant aux allégations du Ministère Public des Alliés. Hermann Goering, qui dut soutenir tout le choc de la propagande faite à Nuremberg sur les prétendues atrocités, ne fut pas convaincu par cette mise en scène. Hans Fritzsche, qui passait en jugement en sa qualité de fonctionnaire le plus haut en grade du ministère de Goebbels, rapporte que Goering, même après avoir entendu la déposition d'Ohlendorf sur les Einsatzgruppen, et celle de Hoess sur Auschwitz, resta convaincu que cette histoire de l'extermination des Juifs était une pure invention de la propagande (The Sword in the Scales, Londres, 1953, p.145). A un moment donné du procès, Goering déclara avec l'accent de la conviction que "c'était précisément ici, à Nuremberg" qu'il en avait entendu parler pour la première fois (Shirer, ibid, p.1147). Les écrivains juifs Poliakov, Reitlinger, Manvell et Frankl, essaient tous d'impliquer Goering dans cette prétendue extermination, mais dans son livre Hermann Goering (Göttingen, 1956), Charles Bewley montre que le Tribunal de Nuremberg ne trouva aucune preuve de cette accusation.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Hans Fritzsche réfléchit à toute cette question pendant les procès et il en conclut qu'il n'y avait pas eu certainement d'enquête approfondie pour étayer ces accusations monstrueuses. Fritzsche fut acquitté; il avait été l'adjoint de Goebbels et un spécialiste de la propagande. Il découvrit que le prétendu massacre des Juifs était le point central de l'accusation contre tous les accusés. Kaltenbrunner, successeur de Heydrich comme chef de l'Office Supérieur de Sécurité du Reich, qui fut le principal accusé pour la SS puisque Himmler s'était suicidé, n'était pas plus convaincu que Goering de la véracité de ces accusations de génocide. Il confia à Fritzsche que le Ministère Public enregistrait des succès apparents grâce à sa technique de coaction, de contrainte exercée sur les témoins et de suppression des preuves; c'est exactement ce que les juges américains Wenersturm et van Roden avaient reproché au Tribunal de Nuremberg.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Le camp de concentration d'Auschwitz près de Cracovie en Pologne est toujours cité comme le centre de la prétendue extermination de millions de Juifs. Nous verrons plus loin comment, quand des témoins honnêtes constatèrent après la guerre, dans les zones d'occupation britannique et américaine, qu'il n'y avait pas eu de "chambres à gaz" dans les camps de concentration tels que Dachau et Bergen-Belsen, on déplaça alors l'attention du public vers les camps de l'Est, Auschwitz particulièrement. On affirma qu'il y avait eu, sans aucun doute possible, des chambres à gaz à Auschwitz. Malheureusement (ou heureusement, selon les points de vue), les camps de l'Est se trouvaient en zone russe, de sorte qu'on ne pouvait pas vérifier la véracité de ces affirmations. Les Soviétiques ne permirent la visite du camp d'Auschwitz que 10 ans environ après la guerre, ce qui leur donna tout le temps de modifier son aspect et de rendre plausible l'affirmation qu'on y avait exterminé des millions de personnes. Ceux qui doutent que les Soviétiques soient capables d'une telle tromperie n'ont qu'à penser aux monuments construits en Union Soviétique aux endroits où des milliers de personnes furent assassinées par la police secrète de Staline, alors que les inscriptions sur ces monuments prétendent qu'il s'agit de victimes des troupes allemandes pendant la Deuxième Guerre Mondiale.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Quant au camp d'Auschwitz, il s'agissait en réalité du camp de concentration industriel le plus grand et le plus important de tous produisant toutes sortes de matières pour l'industrie de guerre. Il comprenait des fabriques de caoutchouc synthétique et de dérivés du charbon de l'I.G. Farben-lndustrie dont la main-d'oeuvre était composée de détenus. Il y avait aussi une station de recherche agricole avec les laboratoires, des pépinières, un élevage de bétail et des usines d'armement de Krupp. Nous avons déjà fait remarquer que ce genre d'activité était la fonction principale des camps de concentration; toutes les grandes firmes y avaient des filiales et la SS créait même ses propres usines. Les relations des visites des camps par Himmler montrent qu'elles avaient principalement pour but de contrôler leur capacité de rendement industriel. Quand il visita Auschwitz en mars 1941 en compagnie de directeurs de la firme I. G. Farben, il ne s'intéressa pas aux problèmes du camp en tant que camp d'internement mais ordonna simplement qu'on l'agrandisse pour y loger 100.000 détenus qui devaient fournir la main-d'oeuvre à l'I. G. Farben. Ceci ne cadre pas du tout avec une politique d'extermination de millions de prisonniers.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]C'est pourtant dans ce seul camp que, suppose-t-on, les Allemands auraient exterminé près de la moitié des Six Millions de Juifs, et certains auteurs parlent même de 4 ou de 5 millions. Quatre millions fut le total sensationnel annoncé par le Gouvernement Soviétique après que les communistes eussent "examiné" le camp, au moment même où ils essayaient d'imputer le massacre de Katyn aux Allemands.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Reitlinger reconnaît que les renseignements sur Auschwitz et sur d'autres camps de l'Est proviennent des régimes communistes implantés après la guerre en Europe Orientale: "Les témoignages sur les camps de la mort en Pologne furent recueillis principalement après la guerre par des commissions officielles polonaises et par la Commission Centrale Historique Juive de Pologne" (The Final Solution, p.631). Cependant, aucun témoin oculaire authentique, vivant, de ces "exterminations par le gaz" n'a jamais été présenté ni authentifié. Benedikt Kautsky, interné pendant 7 ans dans des camps de concentration, dont 3 ans à Auschwitz, a prétendu dans son livre Teufel und Verdammte (Zurich, 1946) qu'il y avait eu "au moins 3.500.000 Juifs tués à Auschwitz." Affirmation remarquable puisqu'il reconnaît qu'il n'a jamais vu de chambre à gaz. Il l'avoue dans les termes suivants: "J'ai été dans les grands camps de concentration allemands. Cependant, pour faire honneur à la vérité, je dois dire que je n'ai jamais vu, dans aucun camp, une installation telle qu'une chambre à gaz" (p. 272-3). La seule exécution dont il fut réellement témoin fut celle de deux détenus polonais qui furent exécutés pour avoir tué deux détenus juifs. Kautsky fut transféré de Buchenwald en octobre 1944 pour travailler à Auschwitz-Buna; il souligne dans son livre que l'emploi de prisonniers dans l'industrie de guerre fut une caractéristique principale du système des camps de concentration jusqu'à la fin de la guerre. Il ne nous explique pas comment cette masse de prisonniers est conciliable avec une prétendue politique d'extermination des Juifs.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]On prétend que les exterminations à Auschwitz eurent lieu entre mars 1942 et octobre 1944; pour tuer en 32 mois la moitié des Six Millions, donc 3 millions de Juifs, les Allemands auraient dû tuer 94.000 personnes par mois égale 3.350 par jour, 24 heures sur 24, pendant plus de deux ans et demi, et se débarrasser ensuite des cadavres. C'est un mensonge si risible qu'il est à peine besoin de le réfuter. Et pourtant, Reitlinger prétend très sérieusement que le camp d'Auschwitz était équipé pour exterminer au moins 6.000 personnes par jour, qui auraient donné un total de 5 millions environ en octobre 1944. Cependant, toutes ces estimations ne sont que de la "petite bière" en comparaison des fantaisies extravagantes d'Olga Lengyel dans son livre Five Chimneys (Londres, 1959). Elle affirme avoir été détenue à Auschwitz et qu'on incinérait dans ce camp au moins "720 cadavres par heure, soit 17.280 en 24 heures". Elle prétend aussi, qu'on y brûlait, en plus, 8.000 personnes par jour dans les "fosses de la mort" et que cela faisait donc "en chiffres ronds, environ 24.000 cadavres qui étaient 'traités' chaque jour" (p. 80-1).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Ceci signifierait naturellement une cadence annuelle de plus de 8,5 millions. Donc, entre mars 1942 et octobre 1944, le camp d'Auschwitz aurait servi en définitive à "liquider" plus de 21 millions de personnes, six millions de plus que la population juive du monde entier. Tout commentaire est superflu![/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Bien qu'on suppose que plusieurs millions de détenus sont morts rien qu'à Auschwitz, Reitlinger doit reconnaître qu'il n'y eut que 363.000 détenus inscrits dans ce camp pendant toute la période comprise entre janvier 1940 et février 1945 (The SS: Alibi of a Nation, p.268 ff.), et ce n'étaient certainement pas tous des Juifs. On a prétendu souvent que beaucoup de prisonniers n'ont jamais été inscrits, mais personne n'en a fourni la preuve. Même s'il y eut autant de non-inscrits que d'inscrits, cela représenterait seulement un total de 750.000 détenus -- vraiment très peu pour en éliminer trois ou quatre millions. De plus, de très nombreux détenus d'Auschwitz furent libérés ou transférés pendant la guerre, et 80.000 prisonniers furent évacués vers l'Ouest en janvier 1945 avant l'arrivée de l'Armée Rouge.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Un exemple suffira pour démontrer les mensonges des statistiques du nombre de morts à Auschwitz. Shirer prétend qu'on tua 300.000 Juifs hongrois à Auschwitz en 46 jours seulement pendant l'été de 1944 -- 300.000 au moins -- (ibid, p.1156). Ce total représenterait presque toute la population juive de Hongrie qui s'élevait à 380.000 personnes environ. Mais suivant l'Institut Central de la Statistique de Budapest, il y avait 260.000 Juifs en Hongrie en 1945 (chiffre qui correspond à peu près à celui du Joint Distribution Committee: 220.000), de sorte qu'il y eut seulement 120.000 Juifs hongrois classés dans la catégorie: "ne résident plus en Hongrie". Sur ces 120.000, 35.000 avaient émigré pour ne pas devoir supporter le nouveau régime communiste, et 25.000 étaient encore retenus en Union Soviétique après avoir travaillé là-bas dans des bataillons de travailleurs organisés par les Allemands. Il ne reste donc que 60.000 Juifs hongrois manquante, mais M. E. Namenyi estime que 60.000 Juifs sont retournés en Hongrie après avoir été déportés en Allemagne, bien que Reitlinger dise que ce chiffre est trop élevé (The Final Solution, p. 497). C'est possible, mais en tenant compte de l'émigration importante des Juifs hongrois pendant la guerre (cf. Rapport du CICR, Vol. I, p.649), le nombre de Juifs hongrois morts ou tués pendant la guerre doit avoir été très réduit à vrai dire.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]On commence enfin à essayer de faire connaître de nouveaux éléments concernant Auschwitz. Ils se trouvent dans une publication récente intitulée: Die Auschwitz-Lüge: Ein Erlebnisbericht von Thies Christophersen (Le mensonge d'Auschwitz: Relation de choses vues et vécues à Auschwitz par Thies Christophersen), KRITIK-Verlag, D-2341 Mohrkirch, 1973. Ce témoignage, publié par l'avocat allemand, Dr. Manfred Roeder, dans la périodique "Deutsche Burger-lnitiative", a été rédigé par Thies Christophersen qui fut envoyé à Auschwitz -- ce n'était pas un détenu! -- pendant la guerre pour y travailler dans les laboratoires de recherche de la Bunawerk pour la production de caoutchouc synthétique pour le Kaiser Wilhelm Institute. En mai 1973 peu après la publication de ce récit, Simon Wiesenthal le fameux "chasseur de nazis" juif, écrivit au Barreau de Francfort pour exiger qu'on fasse comparaître devant la commission de discipline du Barreau le Dr. Roeder, membre de ce Barreau, éditeur de la brochure et auteur de la préface. L'action réclamée par Wiesenthal fut entamée au mois de juillet, mais non sans que de dures critiques eussent été enregistrées, même dans la Presse, qui demandait: "Simon Wiesenthal est-il le nouveau Gauleiter d'Allemagne?" (Deutsche Wochenzeitung, 27 juillet 1973). Le récit de Christophersen est certainement un des documents les plus importants pour étudier ce qui s'est passé réellement à Auschwitz. L'auteur a séjourné à Auschwitz pendant toute l'année en 1944 et il visita à cette occasion tous les camps séparés constituant le grand complexe d'Auschwitz, y compris Auschwitz-Birkenau où, prétend-on, des Juifs furent massacrés en masse. Christophersen, quant à lui, est certain que c'est complètement faux. Il écrit: "J'étais à Auschwitz de janvier 1944 à décembre 1944. Après la guerre, j'ai entendu raconter que les SS avaient massacré les détenus juifs en masse et j'en fus profondément surpris. Malgré toutes les déclarations des témoins, tous les articles des journaux et toutes les émissions de radio et de TV, je ne crois toujours pas à ces actes horribles. Je l'ai répété constamment et partout, mais en vain. Personne ne voulait me croire." (p.14).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Le manque de place ne nous permet pas de reproduire en détail son témoignage sur ce qu'il a vu à Auschwitz, témoignage comprenant des faits sur le train-train du camp et la vie quotidienne des prisonniers qui diffèrent totalement des affirmations de la propagande (pp. 22-7). Ses révélations sur la prétendue extermination pratiquée à Auschwitz sont plus importantes. "Pendant tout mon séjour à Auschwitz, je n'ai jamais observé la moindre trace de massacres dans des chambres à gaz. En outre, l'histoire de l'odeur de viande en train de brûler qui enveloppait le camp, qu'on raconte souvent, est un mensonge effronté. Près du camp principal (Auschwitz-I), il y avait un grand atelier de maréchal ferrant d'où provenait une odeur de corne brûlée qui n'était pas agréable, naturellement." (p. 33-4). Reitlinger confirme qu'il y avait à Auschwitz cinq hauts fourneaux et cinq mines de charbon qui constituaient le camp Auschwitz-III avec les usines de la Bunawerk (ibid, p. 452). Christophersen reconnaît qu'il devait certainement y avoir des fours crématoires à Auschwitz puisque 200.000 personnes vivaient dans ce camp et qu'il y a des fours crématoires dans toutes les grandes villes de 200.000 habitants. Il y eut naturellement des gens qui moururent à Auschwitz, mais pas seulement des prisonniers. La femme du supérieur de Christophersen, l'Obersturmbannführer A., est morte aussi à Auschwitz (p. 33). L'auteur de ce récit explique: "Il n'y avait pas de secret à Auschwitz. En septembre 1944, une commission de la Croix Rouge Internationale vint inspecter le camp. Elle s'intéressa particulièrement au camp de Birkenau, mais nous eûmes aussi plusieurs inspections à Raisko" (division Bunawerk, p. 35).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Christophersen fait remarquer que les visites constantes, au camp d'Auschwitz, de personnes venues de l'extérieur, montrent l'impossibilité d'une "extermination" massive qui ne pouvait quand même pas passer inaperçue. Quand il décrit la visite de sa femme au camp, au mois de mai 1944, il note: "Le fait que nous pouvions recevoir à tout moment des visites de nos parents prouve que l'administration du camp n'avait rien à cacher. Si Auschwitz avait été un grand camp d'extermination, nous n'aurions certainement pas pu recevoir de telles visites" (p. 27).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Après la guerre, Christophersen entendit raconter qu'il y avait à Auschwitz, à proximité du camp principal, un bâtiment avec des cheminées gigantesques. "On dit que c'étaient les fours crématoires. Pourtant, quand j'ai quitté Auschwitz en décembre 1944, je n'ai pas vu ce bâtiment à cet endroit" (p. 37). Ce bâtiment mystérieux existe-t-il aujourd'hui? Apparemment non; Reitlinger prétend qu'il fut démoli et "détruit entièrement par le feu au vu et au su de tout le camp", en octobre 1944, mais Christophersen n'a jamais vu cette démolition publique. Bien qu'on dise que cette destruction se fit "au vu et au su du camp", on prétend également qu'un témoin juif seulement y assista, un certain Dr. Bendel, et c'est l'unique témoignage sur ce fait. (Reitlinger, ibid, p. 457). C'est un cas typique de ce genre de récits. Quand il s'agit de prouver noir sur blanc, les "témoins" deviennent étrangement évasifs; le bâtiment a été "démoli", le document "s'est perdu, l'ordre était "verbal". On montre aujourd'hui aux visiteurs, à Auschwitz, un petit four, en leur disant qu'il a servi à exterminer des millions de personnes. La commission officielle soviétique qui "fit une enquête" sur le camp annonça le 12 mai 1945 qu'en "employant des coefficients rectifiés... la commission technique d'experts a constaté que pendant la durée d'existence du camp d'Auschwitz, les massacreurs allemands exterminèrent dans ce camp 4 millions de personnes au moins ..."[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Le commentaire étonnamment sincère de Reitlinger est parfaitement correct: "Le monde est devenu méfiant quant aux ''coefficients rectifiés'', et le chiffre de 4 millions est devenu ridicule" (ibid, p. 460).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Finalement, le récit de Christophersen attire l'attention sur un fait très curieux: le seul accusé absent lors du Procès d'Auschwitz à Francfort en 1963 était Richard Baer, qui avait succédé à Rudolf Hoess comme commandant d'Auschwitz. Bien qu'il était en excellente santé, il mourut brusquement en prison avant le début du procès, "d'une manière très mystérieuse, écrit le journal Deutsche Wochenzeitung du 27 juillet 1973. (N.d.T.: Les autorités allemandes de Bonn refoulèrent à la frontière Paul Rassinier, ancien détenu des camps de concentration, qui voulait assister au Procès d'Auschwitz comme correspondant pour un journal français. Voir plus loin le chapitre consacré à Rassinier). La mort soudaine de Baer avant qu'il puisse déposer devant le tribunal est étrange, puisque le journal français Rivarol rappela que Baer avait toujours affirmé que, pendant toute la période de son commandement du camp d'Auschwitz, il n'avait jamais vu de chambres à gaz, et qu'il ne croyait pas non plus que de telles c'oses avaient existé, et que rien ne le dissuaderait d'affirmer cette vérité. En résumé, le récit de Christophersen vient s'ajouter à un ensemble croissant de témoignages démontrant que le complexe industriel géant d'Auschwitz (trente installations séparées, complexe divisé en deux par la ligne de chemin de fer importante de Varsovie à Cracovie) n'était rien d'autre qu'un vaste centre de production de l'industrie de guerre où les détenus étaient astreints à travailler, c'est certain, mais qui n'était sûrement pas un centre d'"extermination massive".[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Quant au nombre de victimes, on prétend que les Juifs polonais souffrirent le plus de la politique d'extermination, non seulement à Auschwitz, mais aussi dans une infinité de "camps de la mort" découverts récemment tels que Treblinka, Sobibor, Belzec, Maidanek, Chelmno, et à plusieurs autres endroits plus obscurs qui semblent brusquement avoir pris de l'importance. Le soulèvement dramatique du ghetto de Varsovie en avril 1943 est mis au centre de la prétendue extermination des Juifs de Pologne. On le représente souvent comme une révolte contre la déportation vers les chambres à gaz; il faudrait donc croire que le sujet prétendu des "discussions secrètes" entre Hitler et Himmler avait transpiré et que la nouvelle s'en était largement propagée à Varsovie! Le cas du ghetto de Varsovie est très instructif pour ce qui concerne la création de la légende de l'extermination. En effet, on présente souvent l'évacuation du ghetto par les Allemands en 1943 comme l'"extermination des Juifs polonais", bien que ce ne fut rien de semblable, et l'on créa toute une mythologie après la publication de romans à sensation tels que The Wall de John Hersey et Exodus de Leon Uris.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Quand les Allemands occupèrent la Pologne, ils enfermèrent les Juifs -- pour des raisons de sécurité -- non pas dans des camps d'internement, mais dans des ghettos. L'administration intérieure des ghettos était assurée par des Conseils Juifs élus par les Juifs eux-mêmes, et la police était exercée par une police juive indépendante. Une monnaie spéciale fut créée à l'usage des ghettos pour empêcher la spéculation. Que ce système fut bon ou mauvais, il était compréhensible en temps de guerre, et bien que le ghetto soit peut-être une organisation sociale déplaisante, ce n'est sûrement pas un système barbare ni un système conçu pour la destruction d'une race. Mais, naturellement, on prétend que les ghettos étaient conçus en réalité pour réaliser l'extermination. Dans une publication récente sur le ghetto de Varsovie, l'auteur ose affirmer impudemment que les camps de concentration "remplaçaient le système consistant à entasser les Juifs dans des ghettos surpeuplés et à les faire mourir de faim." Il semble donc que, quel que fut le système de sécurité utilisé par les Allemands, et quelque peine qu'ils se fussent donné pour que les Juifs pussent conserver un semblant de communauté, ils n'échapperont jamais à l'accusation d'avoir voulu "exterminer" les Juifs.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Nous avons déjà établi que suivant le recensement de 1931, il y avait 2.732.600 Juifs en Pologne, et qu'après l'émigration et la fuite des Juifs polonais en Union Soviétique, il n'en restait plus que 1.100.000 dans la partie de la Pologne occupée par l'Allemagne. Ces faits incontestables n'empêche cependant pas Manvell & Frankl d'affirmer qu'"il y avait plus de 3 millions de Juifs en Pologne au moment de l'invasion allemande" et qu'en 1942, "il ne restait encore 2 millions environ qui attendaient la mort" (ibid, p. 140). En réalité, sur le million de Juifs et quelques qui restaient en Pologne au moment de l'invasion allemande, prés de la moitié, 400.000 environ, furent concentrés par la suite dans le ghetto de Varsovie, sur une superficie de 6,4 km2, autour de l'ancien ghetto du Moyen Age. Le transfert des Juifs restants vers le Gouvernement Général de Pologne était déjà terminé en septembre 1940. Au cours de l'été de 1942, Himmler ordonna de transférer tous les Juifs polonais dans des camps d'internement pour utiliser cette main-d'oeuvre. Donc, entre juillet et octobre 1942, plus des trois quarts des Juifs du ghetto de Varsovie furent évacués et transportés pacifiquement, sous la surveillance de la police juive. Nous avons déjà vu qu'on prétend que le transfert dans les camps se termina par "l'extermination", mais les preuves disponibles montrent sans aucun doute possible que cette mesure avait uniquement pour but: procurer de la main-d'oeuvre et prévenir des troubles. En premier lieu, Himmler découvrit lors d'une visite par surprise à Varsovie en janvier 1943 que 24.000 Juifs enregistrés comme ouvriers des usines d'armement travaillaient en fait illégalement comme tailleurs et fourreurs (Manvel & Frankl, ibid, p. 140); le ghetto servait aussi de base pour des raids de subversion dans le Grand Varsovie. Après six mois d'évacuation pacifique, alors qu'il restait seulement 60.000 Juifs dans le ghetto, les Allemands durent faire face à une révolte armée le 18 avril 1943. Manvell & Frankl reconnaissent que "les Juifs faisant partie des mouvements de résistance organisés faisaient entrer des armes en fraude dans le ghetto depuis longtemps et que des groupes de combat ouvrirent le feu et tuèrent des SS et des membres de la milice qui escortaient une colonne de déportés." Les terroristes du ghetto furent aidés par l'Armée Métropolitaine Polonaise (armée secrète) et par le parti communiste polonais. C'est donc pour répondre a une révolte appuyée par des partisans et des communistes que l'armée allemande d'occupation entra en action, comme l'aurait fait n'importe quelle armée dans une situation semblable, pour éliminer les terroristes, si nécessaire en détruisant même la zone résidentielle. Il faut rappeler que toute l'opération d'évacuation se serait poursuivie pacifiquement si des extrémistes juifs n'avaient pas organisé cette révolte armée qui était vouée a l'échec. Quand le général SS Stroop pénétra dans le ghetto avec des voitures blindées le 19 avril, il subit immédiatement le feu des terroristes et perdit 12 hommes; les pertes allemandes et polonaises (milice polonaise au service des Allemands) au cours des combats qui durèrent 4 semaines furent de 101 tués et blessés. Le résistance opiniâtre de l'organisation de combat juive dans cette lutte où elle n'avait aucune chance de vaincre entraîna la mort de 12.000 Juifs, selon les estimations, en majeure partie parce qu'ils restèrent dans les immeubles et les abris en flammes. Les Allemands capturèrent cependant 56.065 habitants du ghetto qui furent réinstallés pacifiquement à divers endroits du Gouvernement Général. Plusieurs Juifs du ghetto, irrités de la terreur imposée par l'organisation de combat, avaient tenté d'informer les autorités allemandes de l'emplacement des états-majors de la résistance.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Les circonstances de la révolte du ghetto de Varsovie et les déportations des Juifs dans les camps de travail de l'Est tels qu'Auschwitz donnèrent naissance à des récits extrêmement dramatiques sur le destin des Juifs polonais, le groupe de Juifs le plus important d'Europe. Le Comité Mixte de Distribution Juif affirma dans des documents préparés pour le Procès de Nuremberg qu'il ne restait plus que 80.000 Juifs en Pologne en 1945. Il prétendait aussi qu'il ne restait plus de Juifs polonais parmi les "personnes déplacées" en Allemagne et en Autriche, affirmation ne coïncidant nullement avec le nombre de Juifs polonais arrêtés pour "marché noir" par les autorités d'occupation britanniques et américaines. Cependant, le nouveau régime communiste installé en Pologne par l'Armée Rouge ne put empêcher un grand pogrom à Kielce, le 4 juillet 1946, et plus de 150.000 Juifs polonais prirent la fuite et se réfugièrent en Allemagne Occidentale. Leur arrivée était embarrassante, et on les fit émigrer en un temps records vers la Palestine et les Etats-Unis. Le nombre de Juifs polonais ayant survécu à la guerre subit par la suite des rectifications importantes; dans l'American Jewish Year Book 1948-1949, on trouve le chiffre de 390.000, un peu plus que les 80.000 du début! Nous pouvons nous attendre à d'autres rectifications dans le même sens à l'avenir.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[/FONT][FONT="]LE SONT-ILS RÉELEMENT
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[FONT="]Le procès d'Oswald Pohl[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Oswald Pohl était une personne extrêmement sensible et intellectuelle qui fut réduit à l'état de loque humaine pendant l'instruction de son procès. Comme le fit remarquer le sénateur McCarthy, Pohl avait signé des pièces à conviction après avoir été durement torturé; il avait fait notamment de faux aveux qu'il avait vu une chambre à gaz à Auschwitz au cours de l'été de 1944. Pendant le procès, le Ministère Public s'acharna sur ce chef d'accusation, mais Pohl repoussa cette accusation avec succès. Le Ministère Public voulait présenter cet homme abattu comme un véritable monstre à face humaine, ce qui était exactement le contraire de ce que témoignaient ceux qui le connaissaient. Un témoignage de ce genre fut fait par Heinrich Hoepker, un antinazi, ami de la femme de Pohl, qui rencontra fréquemment ce dernier entre 1942 et 1945. Hoepker constata que Pohl était une personne d'un caractère extrêmement serein et aux manières douces. Au cours d'une visite chez Pohl au printemps de 1944, Hoepker put voir des détenus d'un camp de concentration qui travaillaient en dehors du camp. Il constata que ces prisonniers travaillaient sans se presser et dans une ambiance détendue sans être harcelés par leurs gardiens. Hoepker déclara que Pohl n'avait pas un état d'esprit émotif à l'égard des Juifs et qu'il ne trouvait rien à redire à ce que sa femme reçoive chez eux son amie juive Annemarie Jacques. Au début de 1945, Hoepker était parfaitement convaincu que l'administrateur des camps de concentration accomplissait sa tâche d'une manière humaine, consciencieuse et dévouée, et il fut étonné des accusations lancées plus tard en 1945 contre Pohl et ses collègues. Madame Pohl constata que son mari garda sa sérénité jusqu'en mars 1945, quand il visita le camp de Bergen-Belsen pendant une épidémie de typhus. Jusqu'alors, ce camp avait été un modèle d'ordre et de propreté, mais la chaos régnant en Allemagne vers la fin de la guerre avait des conséquences désastreuses pour les détenus de ce camp. Pohl, incapable de remédier à ces conditions étant donné les circonstances désespérées de cette phase finale de la guerre, fut profondément ému par cette visite, et selon le témoignage de sa femme, il ne retrouva plus le calme et le sang-froid qui le caractérisaient auparavant. Le Dr. Alfred Seidl, juriste respecté de tous, qui fut le principal avocat de la défense lors des procès de Nuremberg, se consacra à sa tâche avec passion pour obtenir l'acquittement de Pohl. Seidl avait été un ami personnel de l'accusé pendant plusieurs années et il était parfaitement convaincu de son innocence: on accusait Pohl d'avoir établi le plan du génocide des Juifs. La condamnation de Pohl par le Tribunal des Alliés ne modifia en rien l'opinion de Seidl. Il déclara que le Ministère Public n'avait pas réussi à présenter une seule preuve testimoniale valable contre Pohl. Un des témoignages à décharge les, plus éloquents pour Oswald Pohl fut présenté par le lieutenant-colonel SS Kurt Schmidt-Klevenow, officier de justice du Service Economique et Administratif de la SS, dans sa déclaration sur l'honneur du 8 août 1947. Cette déclaration fut omise à dessein dans les documents publiés sous le titre de Procès des Criminels de Guerre devant les Tribunaux Militaires de Nuremberg 1946-1949. Schmidt-Klevenow signalait que Pohl avait soutenu à fond le juge , Konrad Morgen de la Direction Générale de la Police, Judiciaire du Reich qui avait pour tâche de faire des enquêtes sur les irrégularités qui se commettaient dans les camps de concentration. Nous reviendrons plus loin sur un cas pour lequel Pohl approuvait la peine de mort, prononcée contre Koch, commandant d'un camp de concentration, accusé par un tribunal de la SS d'avoir mal administré son camp. Schmidt-Klevenow expliqua que Pohl avait contribué à ce que les chefs des polices locales participent à la juridiction des camps de concentration, et il intervint personnellement pour assurer une discipline sévère du personnel des camps. Bref, les témoignages présentés au procès de Pohl montrent que ce procès ne fut rien d'autre que la diffamation préméditée d'un homme intègre pour soutenir la légende -- créée dans un but de propagande -- du génocide des Juifs dans les camps de concentration qu'il administrait.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Témoignages falsifiés et déclarations sur l'honneur mensongères[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Les auteurs se basent beaucoup sur le témoignage de Bach-Zelewski dans tous les livres sur Himmler, particulièrement Willi Frischauer dans son livre Himmler: Evil Genius of The Third Reich (Londres, 1953, p. 148 ff.). Pourtant Bach-Zelewski rétracta publiquement devant un Tribunal d'Allemagne Occidentale, en avril 1959 ses dépositions à Nuremberg. Il reconnut qu'elles ne correspondaient nullement à la réalité et qu'il les avait faites pour des raisons de convenance et pour ne pas être exécuté. Ce tribunal allemand accepta sa rétractation après en avoir délibéré attentivement. Inutile de dire que ce que Veale appelle le "Rideau de Fer du Silence Discret" fut descendu immédiatement pour camoufler ce désaveu qui n'a pas influencé le moins du monde les auteurs des livres propageant le mythe des Six Millions, et l'on continue à prendre pour argent comptant le témoignage de Bach-Zelewski sur Himmler. Ironie des choses, c'est un antinazi, Felix Kersten, médecin personnel et masseur de Himmler, qui nous dit la vérité sur le Reichsführer SS. Etant donné son opposition au régime nazi, Kersten est enclin à soutenir la légende que l'internement des Juifs signifiait leur extermination, mais comme il connut très bien Himmler personnellement, il ne peut pas s'empêcher de dire la vérité sur lui, et dans son livre Memoirs 1940-1945 (Londres, 1956, p.119 ff.), il affirme positivement que Heinrich Himmler ne préconisait pas la liquidation des Juifs, mais approuvait et favorisait leur émigration outre-mer. Il ne met pas non plus Hitler en cause. Cependant, la crédibilité de son histoire antinazie s'évanouit quand il déclare, recherchant un croquemitaine de rechange, que le Dr. Goebbels fut réellement celui qui préconisa l'"extermination". Allégation absurde puisque Goebbels s'intéressait encore au projet de Madagascar après qu'il eut été classé temporairement par le Ministère des Affaires Etrangères d'Allemagne, comme nous l'avons montré plus haut.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Nous avons parlé aussi des milliers de "déclarations sur l'honneur par écrit" mensongères acceptées par le Tribunal de Nuremberg sans vérifier l'authenticité de leur contenu et sans identifier les personnes qui les avaient signées. Ces dépositions sur la foi d'autrui, souvent très bizarres, furent acceptées comme "preuves testimoniales" dès qu'elles portaient la signature requise.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Une déclaration sur l'honneur typique servant de témoignage à charge, contestée par la défense au Procès des Camps de Concentration de 1947, fut celle de Alois Hoellriegel qui faisait partie du personnel du camp de Mauthausen en Autriche. La défense prouva que cette déclaration sur l'honneur avait été forgée pendant que Hoellriegel était soumis à la torture; elle avait déjà été utilisée pour assurer la condamnation du général SS Ernst Kaltenbrunner en 1946. Selon cette déclaration, une liquidation massive de détenus dans des chambres à gaz avait eu lieu à Mauthausen et Hoellriegel avait vu que Kaltenbrunner (le chef SS le plus élevé en grade après Himmler) y avait participé.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Au moment du Procès des Camps de Concentration (le procès de Pohl), un an après, il était devenu impossible d'admettre cette absurdité quand on la présenta de nouveau au tribunal. La défense démontra non seulement que cette déclaration sur l'honneur avait été falsifiée, mais aussi que tous les décès à Mauthausen étaient contrôlés systématiquement par la police locale. Ces décès étaient notés dans un registre du camp, et l'accusation fut très embarrassée quand ce registre fut présenté par la défense comme preuve à décharge. Ce registre était un des rares qui n'avaient pas été détruits. La défense obtint aussi de nombreuses déclarations d'anciens détenus de Mauthausen (camp destiné principalement aux criminels) affirmant qu'on y était traité humainement et conformément aux règlements .[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Les accusés de Nuremberg ne croyaient pas aux accusations des Alliés[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Hans Fritzsche réfléchit à toute cette question pendant les procès et il en conclut qu'il n'y avait pas eu certainement d'enquête approfondie pour étayer ces accusations monstrueuses. Fritzsche fut acquitté; il avait été l'adjoint de Goebbels et un spécialiste de la propagande. Il découvrit que le prétendu massacre des Juifs était le point central de l'accusation contre tous les accusés. Kaltenbrunner, successeur de Heydrich comme chef de l'Office Supérieur de Sécurité du Reich, qui fut le principal accusé pour la SS puisque Himmler s'était suicidé, n'était pas plus convaincu que Goering de la véracité de ces accusations de génocide. Il confia à Fritzsche que le Ministère Public enregistrait des succès apparents grâce à sa technique de coaction, de contrainte exercée sur les témoins et de suppression des preuves; c'est exactement ce que les juges américains Wenersturm et van Roden avaient reproché au Tribunal de Nuremberg.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Auschwitz et les Juifs de Pologne[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Quant au camp d'Auschwitz, il s'agissait en réalité du camp de concentration industriel le plus grand et le plus important de tous produisant toutes sortes de matières pour l'industrie de guerre. Il comprenait des fabriques de caoutchouc synthétique et de dérivés du charbon de l'I.G. Farben-lndustrie dont la main-d'oeuvre était composée de détenus. Il y avait aussi une station de recherche agricole avec les laboratoires, des pépinières, un élevage de bétail et des usines d'armement de Krupp. Nous avons déjà fait remarquer que ce genre d'activité était la fonction principale des camps de concentration; toutes les grandes firmes y avaient des filiales et la SS créait même ses propres usines. Les relations des visites des camps par Himmler montrent qu'elles avaient principalement pour but de contrôler leur capacité de rendement industriel. Quand il visita Auschwitz en mars 1941 en compagnie de directeurs de la firme I. G. Farben, il ne s'intéressa pas aux problèmes du camp en tant que camp d'internement mais ordonna simplement qu'on l'agrandisse pour y loger 100.000 détenus qui devaient fournir la main-d'oeuvre à l'I. G. Farben. Ceci ne cadre pas du tout avec une politique d'extermination de millions de prisonniers.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Des millions et encore des millions[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Reitlinger reconnaît que les renseignements sur Auschwitz et sur d'autres camps de l'Est proviennent des régimes communistes implantés après la guerre en Europe Orientale: "Les témoignages sur les camps de la mort en Pologne furent recueillis principalement après la guerre par des commissions officielles polonaises et par la Commission Centrale Historique Juive de Pologne" (The Final Solution, p.631). Cependant, aucun témoin oculaire authentique, vivant, de ces "exterminations par le gaz" n'a jamais été présenté ni authentifié. Benedikt Kautsky, interné pendant 7 ans dans des camps de concentration, dont 3 ans à Auschwitz, a prétendu dans son livre Teufel und Verdammte (Zurich, 1946) qu'il y avait eu "au moins 3.500.000 Juifs tués à Auschwitz." Affirmation remarquable puisqu'il reconnaît qu'il n'a jamais vu de chambre à gaz. Il l'avoue dans les termes suivants: "J'ai été dans les grands camps de concentration allemands. Cependant, pour faire honneur à la vérité, je dois dire que je n'ai jamais vu, dans aucun camp, une installation telle qu'une chambre à gaz" (p. 272-3). La seule exécution dont il fut réellement témoin fut celle de deux détenus polonais qui furent exécutés pour avoir tué deux détenus juifs. Kautsky fut transféré de Buchenwald en octobre 1944 pour travailler à Auschwitz-Buna; il souligne dans son livre que l'emploi de prisonniers dans l'industrie de guerre fut une caractéristique principale du système des camps de concentration jusqu'à la fin de la guerre. Il ne nous explique pas comment cette masse de prisonniers est conciliable avec une prétendue politique d'extermination des Juifs.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]On prétend que les exterminations à Auschwitz eurent lieu entre mars 1942 et octobre 1944; pour tuer en 32 mois la moitié des Six Millions, donc 3 millions de Juifs, les Allemands auraient dû tuer 94.000 personnes par mois égale 3.350 par jour, 24 heures sur 24, pendant plus de deux ans et demi, et se débarrasser ensuite des cadavres. C'est un mensonge si risible qu'il est à peine besoin de le réfuter. Et pourtant, Reitlinger prétend très sérieusement que le camp d'Auschwitz était équipé pour exterminer au moins 6.000 personnes par jour, qui auraient donné un total de 5 millions environ en octobre 1944. Cependant, toutes ces estimations ne sont que de la "petite bière" en comparaison des fantaisies extravagantes d'Olga Lengyel dans son livre Five Chimneys (Londres, 1959). Elle affirme avoir été détenue à Auschwitz et qu'on incinérait dans ce camp au moins "720 cadavres par heure, soit 17.280 en 24 heures". Elle prétend aussi, qu'on y brûlait, en plus, 8.000 personnes par jour dans les "fosses de la mort" et que cela faisait donc "en chiffres ronds, environ 24.000 cadavres qui étaient 'traités' chaque jour" (p. 80-1).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Ceci signifierait naturellement une cadence annuelle de plus de 8,5 millions. Donc, entre mars 1942 et octobre 1944, le camp d'Auschwitz aurait servi en définitive à "liquider" plus de 21 millions de personnes, six millions de plus que la population juive du monde entier. Tout commentaire est superflu![/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Bien qu'on suppose que plusieurs millions de détenus sont morts rien qu'à Auschwitz, Reitlinger doit reconnaître qu'il n'y eut que 363.000 détenus inscrits dans ce camp pendant toute la période comprise entre janvier 1940 et février 1945 (The SS: Alibi of a Nation, p.268 ff.), et ce n'étaient certainement pas tous des Juifs. On a prétendu souvent que beaucoup de prisonniers n'ont jamais été inscrits, mais personne n'en a fourni la preuve. Même s'il y eut autant de non-inscrits que d'inscrits, cela représenterait seulement un total de 750.000 détenus -- vraiment très peu pour en éliminer trois ou quatre millions. De plus, de très nombreux détenus d'Auschwitz furent libérés ou transférés pendant la guerre, et 80.000 prisonniers furent évacués vers l'Ouest en janvier 1945 avant l'arrivée de l'Armée Rouge.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Un exemple suffira pour démontrer les mensonges des statistiques du nombre de morts à Auschwitz. Shirer prétend qu'on tua 300.000 Juifs hongrois à Auschwitz en 46 jours seulement pendant l'été de 1944 -- 300.000 au moins -- (ibid, p.1156). Ce total représenterait presque toute la population juive de Hongrie qui s'élevait à 380.000 personnes environ. Mais suivant l'Institut Central de la Statistique de Budapest, il y avait 260.000 Juifs en Hongrie en 1945 (chiffre qui correspond à peu près à celui du Joint Distribution Committee: 220.000), de sorte qu'il y eut seulement 120.000 Juifs hongrois classés dans la catégorie: "ne résident plus en Hongrie". Sur ces 120.000, 35.000 avaient émigré pour ne pas devoir supporter le nouveau régime communiste, et 25.000 étaient encore retenus en Union Soviétique après avoir travaillé là-bas dans des bataillons de travailleurs organisés par les Allemands. Il ne reste donc que 60.000 Juifs hongrois manquante, mais M. E. Namenyi estime que 60.000 Juifs sont retournés en Hongrie après avoir été déportés en Allemagne, bien que Reitlinger dise que ce chiffre est trop élevé (The Final Solution, p. 497). C'est possible, mais en tenant compte de l'émigration importante des Juifs hongrois pendant la guerre (cf. Rapport du CICR, Vol. I, p.649), le nombre de Juifs hongrois morts ou tués pendant la guerre doit avoir été très réduit à vrai dire.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Auschwitz: un témoin raconte[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Le manque de place ne nous permet pas de reproduire en détail son témoignage sur ce qu'il a vu à Auschwitz, témoignage comprenant des faits sur le train-train du camp et la vie quotidienne des prisonniers qui diffèrent totalement des affirmations de la propagande (pp. 22-7). Ses révélations sur la prétendue extermination pratiquée à Auschwitz sont plus importantes. "Pendant tout mon séjour à Auschwitz, je n'ai jamais observé la moindre trace de massacres dans des chambres à gaz. En outre, l'histoire de l'odeur de viande en train de brûler qui enveloppait le camp, qu'on raconte souvent, est un mensonge effronté. Près du camp principal (Auschwitz-I), il y avait un grand atelier de maréchal ferrant d'où provenait une odeur de corne brûlée qui n'était pas agréable, naturellement." (p. 33-4). Reitlinger confirme qu'il y avait à Auschwitz cinq hauts fourneaux et cinq mines de charbon qui constituaient le camp Auschwitz-III avec les usines de la Bunawerk (ibid, p. 452). Christophersen reconnaît qu'il devait certainement y avoir des fours crématoires à Auschwitz puisque 200.000 personnes vivaient dans ce camp et qu'il y a des fours crématoires dans toutes les grandes villes de 200.000 habitants. Il y eut naturellement des gens qui moururent à Auschwitz, mais pas seulement des prisonniers. La femme du supérieur de Christophersen, l'Obersturmbannführer A., est morte aussi à Auschwitz (p. 33). L'auteur de ce récit explique: "Il n'y avait pas de secret à Auschwitz. En septembre 1944, une commission de la Croix Rouge Internationale vint inspecter le camp. Elle s'intéressa particulièrement au camp de Birkenau, mais nous eûmes aussi plusieurs inspections à Raisko" (division Bunawerk, p. 35).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Christophersen fait remarquer que les visites constantes, au camp d'Auschwitz, de personnes venues de l'extérieur, montrent l'impossibilité d'une "extermination" massive qui ne pouvait quand même pas passer inaperçue. Quand il décrit la visite de sa femme au camp, au mois de mai 1944, il note: "Le fait que nous pouvions recevoir à tout moment des visites de nos parents prouve que l'administration du camp n'avait rien à cacher. Si Auschwitz avait été un grand camp d'extermination, nous n'aurions certainement pas pu recevoir de telles visites" (p. 27).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Après la guerre, Christophersen entendit raconter qu'il y avait à Auschwitz, à proximité du camp principal, un bâtiment avec des cheminées gigantesques. "On dit que c'étaient les fours crématoires. Pourtant, quand j'ai quitté Auschwitz en décembre 1944, je n'ai pas vu ce bâtiment à cet endroit" (p. 37). Ce bâtiment mystérieux existe-t-il aujourd'hui? Apparemment non; Reitlinger prétend qu'il fut démoli et "détruit entièrement par le feu au vu et au su de tout le camp", en octobre 1944, mais Christophersen n'a jamais vu cette démolition publique. Bien qu'on dise que cette destruction se fit "au vu et au su du camp", on prétend également qu'un témoin juif seulement y assista, un certain Dr. Bendel, et c'est l'unique témoignage sur ce fait. (Reitlinger, ibid, p. 457). C'est un cas typique de ce genre de récits. Quand il s'agit de prouver noir sur blanc, les "témoins" deviennent étrangement évasifs; le bâtiment a été "démoli", le document "s'est perdu, l'ordre était "verbal". On montre aujourd'hui aux visiteurs, à Auschwitz, un petit four, en leur disant qu'il a servi à exterminer des millions de personnes. La commission officielle soviétique qui "fit une enquête" sur le camp annonça le 12 mai 1945 qu'en "employant des coefficients rectifiés... la commission technique d'experts a constaté que pendant la durée d'existence du camp d'Auschwitz, les massacreurs allemands exterminèrent dans ce camp 4 millions de personnes au moins ..."[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Le commentaire étonnamment sincère de Reitlinger est parfaitement correct: "Le monde est devenu méfiant quant aux ''coefficients rectifiés'', et le chiffre de 4 millions est devenu ridicule" (ibid, p. 460).[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Finalement, le récit de Christophersen attire l'attention sur un fait très curieux: le seul accusé absent lors du Procès d'Auschwitz à Francfort en 1963 était Richard Baer, qui avait succédé à Rudolf Hoess comme commandant d'Auschwitz. Bien qu'il était en excellente santé, il mourut brusquement en prison avant le début du procès, "d'une manière très mystérieuse, écrit le journal Deutsche Wochenzeitung du 27 juillet 1973. (N.d.T.: Les autorités allemandes de Bonn refoulèrent à la frontière Paul Rassinier, ancien détenu des camps de concentration, qui voulait assister au Procès d'Auschwitz comme correspondant pour un journal français. Voir plus loin le chapitre consacré à Rassinier). La mort soudaine de Baer avant qu'il puisse déposer devant le tribunal est étrange, puisque le journal français Rivarol rappela que Baer avait toujours affirmé que, pendant toute la période de son commandement du camp d'Auschwitz, il n'avait jamais vu de chambres à gaz, et qu'il ne croyait pas non plus que de telles c'oses avaient existé, et que rien ne le dissuaderait d'affirmer cette vérité. En résumé, le récit de Christophersen vient s'ajouter à un ensemble croissant de témoignages démontrant que le complexe industriel géant d'Auschwitz (trente installations séparées, complexe divisé en deux par la ligne de chemin de fer importante de Varsovie à Cracovie) n'était rien d'autre qu'un vaste centre de production de l'industrie de guerre où les détenus étaient astreints à travailler, c'est certain, mais qui n'était sûrement pas un centre d'"extermination massive".[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Le ghetto de Varsovie[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Quand les Allemands occupèrent la Pologne, ils enfermèrent les Juifs -- pour des raisons de sécurité -- non pas dans des camps d'internement, mais dans des ghettos. L'administration intérieure des ghettos était assurée par des Conseils Juifs élus par les Juifs eux-mêmes, et la police était exercée par une police juive indépendante. Une monnaie spéciale fut créée à l'usage des ghettos pour empêcher la spéculation. Que ce système fut bon ou mauvais, il était compréhensible en temps de guerre, et bien que le ghetto soit peut-être une organisation sociale déplaisante, ce n'est sûrement pas un système barbare ni un système conçu pour la destruction d'une race. Mais, naturellement, on prétend que les ghettos étaient conçus en réalité pour réaliser l'extermination. Dans une publication récente sur le ghetto de Varsovie, l'auteur ose affirmer impudemment que les camps de concentration "remplaçaient le système consistant à entasser les Juifs dans des ghettos surpeuplés et à les faire mourir de faim." Il semble donc que, quel que fut le système de sécurité utilisé par les Allemands, et quelque peine qu'ils se fussent donné pour que les Juifs pussent conserver un semblant de communauté, ils n'échapperont jamais à l'accusation d'avoir voulu "exterminer" les Juifs.[/FONT][FONT="][/FONT]
[FONT="]Nous avons déjà établi que suivant le recensement de 1931, il y avait 2.732.600 Juifs en Pologne, et qu'après l'émigration et la fuite des Juifs polonais en Union Soviétique, il n'en restait plus que 1.100.000 dans la partie de la Pologne occupée par l'Allemagne. Ces faits incontestables n'empêche cependant pas Manvell & Frankl d'affirmer qu'"il y avait plus de 3 millions de Juifs en Pologne au moment de l'invasion allemande" et qu'en 1942, "il ne restait encore 2 millions environ qui attendaient la mort" (ibid, p. 140). En réalité, sur le million de Juifs et quelques qui restaient en Pologne au moment de l'invasion allemande, prés de la moitié, 400.000 environ, furent concentrés par la suite dans le ghetto de Varsovie, sur une superficie de 6,4 km2, autour de l'ancien ghetto du Moyen Age. Le transfert des Juifs restants vers le Gouvernement Général de Pologne était déjà terminé en septembre 1940. Au cours de l'été de 1942, Himmler ordonna de transférer tous les Juifs polonais dans des camps d'internement pour utiliser cette main-d'oeuvre. Donc, entre juillet et octobre 1942, plus des trois quarts des Juifs du ghetto de Varsovie furent évacués et transportés pacifiquement, sous la surveillance de la police juive. Nous avons déjà vu qu'on prétend que le transfert dans les camps se termina par "l'extermination", mais les preuves disponibles montrent sans aucun doute possible que cette mesure avait uniquement pour but: procurer de la main-d'oeuvre et prévenir des troubles. En premier lieu, Himmler découvrit lors d'une visite par surprise à Varsovie en janvier 1943 que 24.000 Juifs enregistrés comme ouvriers des usines d'armement travaillaient en fait illégalement comme tailleurs et fourreurs (Manvel & Frankl, ibid, p. 140); le ghetto servait aussi de base pour des raids de subversion dans le Grand Varsovie. Après six mois d'évacuation pacifique, alors qu'il restait seulement 60.000 Juifs dans le ghetto, les Allemands durent faire face à une révolte armée le 18 avril 1943. Manvell & Frankl reconnaissent que "les Juifs faisant partie des mouvements de résistance organisés faisaient entrer des armes en fraude dans le ghetto depuis longtemps et que des groupes de combat ouvrirent le feu et tuèrent des SS et des membres de la milice qui escortaient une colonne de déportés." Les terroristes du ghetto furent aidés par l'Armée Métropolitaine Polonaise (armée secrète) et par le parti communiste polonais. C'est donc pour répondre a une révolte appuyée par des partisans et des communistes que l'armée allemande d'occupation entra en action, comme l'aurait fait n'importe quelle armée dans une situation semblable, pour éliminer les terroristes, si nécessaire en détruisant même la zone résidentielle. Il faut rappeler que toute l'opération d'évacuation se serait poursuivie pacifiquement si des extrémistes juifs n'avaient pas organisé cette révolte armée qui était vouée a l'échec. Quand le général SS Stroop pénétra dans le ghetto avec des voitures blindées le 19 avril, il subit immédiatement le feu des terroristes et perdit 12 hommes; les pertes allemandes et polonaises (milice polonaise au service des Allemands) au cours des combats qui durèrent 4 semaines furent de 101 tués et blessés. Le résistance opiniâtre de l'organisation de combat juive dans cette lutte où elle n'avait aucune chance de vaincre entraîna la mort de 12.000 Juifs, selon les estimations, en majeure partie parce qu'ils restèrent dans les immeubles et les abris en flammes. Les Allemands capturèrent cependant 56.065 habitants du ghetto qui furent réinstallés pacifiquement à divers endroits du Gouvernement Général. Plusieurs Juifs du ghetto, irrités de la terreur imposée par l'organisation de combat, avaient tenté d'informer les autorités allemandes de l'emplacement des états-majors de la résistance.[/FONT][FONT="][/FONT]
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[FONT="]Des survivants inattendus[/FONT][FONT="][/FONT]
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